J’Aimerai

J’aimerai sentir sa main frôler chaque millimètre carré de mon corps. Le faire frissonner, doucement, le faire trembler de désir. Le sentir palpiter sous ses doigts précis. Monter, toujours, toujours plus loin dans le désir de lui dans le désir d’être simplement prise, sauvagement, bestialement.

J’aimerai… Qu’il ne me prenne pas, tant que je ne l’ai pas supplié de le faire, qu’il m’emmène à un point tel que je ne pourrais que l’implorer de le faire, pour enfin, simplement que son sexe placé au fond de moi, contribue à calmer un peu le feu qui me dévaste de l’intérieur.

J’aimerai, non je voudrais, que ses coups de reins soient violents, que, littéralement, il me défonce intégralement, mais que, malgré, tout je continue d’y prendre mon plaisir. Plaisir infini de le sentir me posséder. Parce qu’en fin de compte je suis née pour être possédée, parait-il. Cette idée, loin de me déplaire, m’amuse malgré tout.

Mais pour l’heure, j’aimerai, sentir sa queue érigée, au fond de moi, puis la goûter de mes lèvres, simplement parce que ca doit être une des friandises que j’aime le plus au monde, un sexe d’homme. Enfin, si le sexe, et l’homme, est appétissant. J’aimerai faire coulisser ma bouche dessus, lentement mais profondément, réussir, à le prendre entièrement, l’entendre soupirer de satisfaction face à cette caresse buccale. Puis, j’aimerai que, déjà, il me montre qui commande, en m’instaurant un rythme qui lui sied mieux, ou du moins, que me montre ma condition.

J’aimerai, être sa chienne, pour un instant, pour une vie, pour toujours? J’aimerai lui appartenir, corps et âmes. Me sentir à lui, le sentir en moi, le sentir à moi. Car, ce que je déplore dans les situations de domination et de soumission, ce sont que, trop souvent, la personne soumise doit être fidèle à son Maître mais que ce dernier parte toujours voir ailleurs… Peut-être est-ce une vie de couple que je cherche mais avec un homme exigent, sévère et qui sait me mettre à ma place lorsqu’il le faut…

Mais pour l’heure j’aimerai, simplement, qu’il me baise la bouche avec vigueur et entrain, sans scrupule car j’ai accepté d’être sa chose, simplement et car, pour le moment, il me traite comme telle.

Que j’ai de la peine à respirer tant il me montre, si bien que je suis pour lui qu’une bouche à plaisir. Que loin de me révolter, cette situation me plaise, me plaise tant que je sente, lentement mais sûrement, ma chatte ruisseler le long de mes jambes.

J’aimerai qu’il me repousse, violemment, mais en mesurant, tout de même sa force et que je me retrouve, de par ce fait, non seulement agenouillée mais les mains au sol aussi, pour ne pas tomber la tête contre terre. J’aimerai que, sans prévenir, il me prenne à nouveau mais pas au même endroit pas de la même manière, plus doucement pour, malgré tout, laisser le temps à mon anus de se décontracter. J’aimerai soupirer, doucement sous ce qu’il me fait, entre douleur et plaisir, mais garder la position pour lui montrer que je lui appartiens et qu’il a, presque, droit de vie et de mort sur moi.

J’aimerai qu’il sourit de ce geste, qu’il sache, qu’il devine ce qu’il se passe dans ma tête que mes barrières sont, enfin, anéanties, que je n’ai plus de pudeur et que s’il désirait me prendre devant la fenêtre à la vue de tout le monde je ne dirai rien, je n’opposerai aucune résistance, tant ce qu’il me fait me procure du bien.

J’aimerai me cambrer un maximum pour lui montrer quelle bonne chienne je suis parce qu’une bonne chienne aime avoir des bites dans le cul, simplement. J’aimerai qu’il prenne un peu plus ses aises et que le rythme devienne plus soutenu, plus rapide, me laissant haleter et monter mon plaisir parce qu’au fond de compte, une fois les première secondes, minutes, de douleur passée, j’adore être possédée par cet endroit. J’aimerai me jeter, à moitié, contre lui, contre sa colonne de chair qui me fouille de l’intérieur.

J’aimerai l’entendre soupirer de plaisir, simplement, l’entendre, accorder ses soupirs au miens. À moins que ca ne soit moi qui les accorde aux siens. Oui, sans doute car c’est moi qui doit le suivre, normalement, pas l’inverse.

J’aimerai qu’il me laisse au bord d’un orgasme monstrueux qui aurait put me terrasser si facilement.
Pour, simplement passer à d’autres choses qu’il a envie. J’aimerai qu’il s’assied sur une chaise, sur le bord du lit, ou je ne sais où et m’agenouiller devant lui. J’aimerai qu’il refuse ma bouche lorsque je veux approcher cette dernière de ce bien que je désir tant, et qu’à la place, il s’empare de me seins me laissant comprendre où il veut en venir.

J’aimerai faire aller et venir mes deux attributs sur son sexe si bien dressé et lorsque cela m’est possible, tout de même en lécher le bout, parce que je ne peux résister à cette splendeur du septième ciel. J’aimerai sentir la honte s’emparer de moi à cette situation mais, malgré tout continuer pour lui faire plaisir car son plaisir est, censé passé avant tout, même avant ma honte qui empourpre, doucement mes joues d’un rouge pas violent, certes mais visible.

J’aimerai qu’il m’arrête avant de se répandre trop tôt et, comme pour me punir de n’avoir pas continué malgré tout, qu’il finisse, lui-même de se faire jouir sur ma poitrine mais avec la plus vive interdiction d’y goûter.

J’aimerai ça et tant et plus de sa part... Un jour, peut-être.

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